Avez-vous déjà acheté sur un réseau social ? C’est bien possible lorsqu’on sait que 64% des utilisateurs de réseaux sociaux ont déjà effectué un achat via le social commerce en 2021, selon une étude Accenture. Et ce n’est que le début car les chiffres devraient s’affoler dans les prochaines années, faisant des réseaux sociaux un canal de vente incontournables du commerce en ligne. L’occasion de vous en dire plus et de vous expliquer pourquoi c’est le bon moment pour se lancer dans la vente sur les réseaux sociaux.
Les transactions sur les plateformes sociales sont estimées à plus de 492 milliards de dollars dans le monde entier en 2021, avec déjà 2 milliards d’acheteurs. Un chiffre déjà très conséquent mais encore très mesuré par rapport au potentiel du social commerce dans l’avenir. On estime en effet que ce canal devrait générer 1 200 milliards de dollars d’ici 2025.
Et toutes les réseaux sociaux l’ont déjà bien compris qui surfent sur cette nouvelle tendance. De plus en plus présentes dans le commerce en ligne, Twitter, Facebook, TikTok, Instagram ou encore Pinterest proposent de plus en plus de fonctionnalités dédiées au social commerce en rivalisant d’imaginations : boutique virtuelle, live shopping, produits recommandés, etc. Et ce n’est que le début.
Vendre sur les réseaux, une opportunité pour les nouveaux entrants
Si les achats actuels concernent principalement les vêtements, l’électronique grand public et la décoration, tous les secteurs sont potentiellement concernés. Le social commerce représente une formidable opportunité pour toutes les entreprises présentes dans l’e-commerce mais il semble même particulièrement intéressant pour les plus petites et les nouveaux entrants. Plus de coûts exorbitants pour créer sa boutique en ligne, de barrières à l’entrée liées au marché du e-commerce pour se référencer, ni de temps de développement, bonjour la boutique virtuelle ouverte en quelques minutes seulement pour pratiquement rien.
D’autant que les acheteurs seraient plus enclin à soutenir les « petits » vendeurs sur les réseaux sociaux. A en croire l’étude Accenture, 59 % des utilisateurs seraient plus aptes à soutenir les petites et moyennes entreprises via le social commerce plutôt que sur les sites e-commerce traditionnels, et 63 % d’entre eux affirment qu’ils seraient davantage prêts à acheter à nouveau auprès de ce vendeur.
Le social commerce redistribue les cartes de l’e-commerce avec une vraie prime à la nouveauté, l’innovation, la curiosité et la créativité. Cela tombe bien, ce sont souvent les qualités des jeunes entreprises et autres start-up qui manquent souvent de moyens mais pas d’idées.
Gagner la confiance des acheteurs
Si le social commerce représente une formidable opportunité, il doit néanmoins répondre aux exigences des réseaux sociaux, c’est à dire notamment la capacité d’animer et développer une communauté fidèle, une aptitude à se réinventer pour ne pas lasser, à jouer la réactivité, la transparence, et à défendre des valeurs.
Il restera enfin à lever les doutes qui existent encore chez certains dans l’acte d’achat sur un réseau social. Car certaines appréhensions freinent l’essor du social commerce. Ainsi, un utilisateur de réseaux sociaux sur deux affirme avoir peur d’un manque de protection du consommateur, et notamment de l’absence de garantie de remboursement en cas de problème. La confiance demeure encore fragile et insuffisante vis-à-vis de l’achat sur les réseaux sociaux, et le succès viendra certainement dans la capacité des vendeurs comme des plateformes à rassurer les acheteurs.
Convaincu(e) ? Alors qu’attendez-vous ?