Droit à l’oubli : les 3 chiffres à retenir

Le droit à l’oubli proposé par Google a déjà plus d’un an. Lancé en mai 2014, le dispositif permet désormais à tout Européen de demander au moteur de recherches américain de la désindexation de certaines pages potentiellement nuisibles à son image, et qui ne relèvent pas directement du droit à l’information (fautes professionnelles, affaires judiciaires, etc.). Avant de demander à Google d’effectuer ce type de nettoyage, 3 chiffres sont à retenir.

Concrètement, près de 250 000 demandes de suppression d’URL ont été enregistrées en Europe par Google, en une année d’existence, selon les chiffres de Réputation VIP. Si le Royaume-Uni et l’Allemagne ont représenté plus de la moitié des demandes, la France n’est arrivée qu’en 4ème position, représentant seulement 9,2% des sollicitations totales enregistrées auprès du géant américain.

Rappelons que le droit à l’oubli de permet pas de supprimer les pages URL concernées mais simplement leur indexation dans les résultats du moteur de recherche, ce qui est déjà important. Néanmoins, les pages resteront toujours accessibles par leurs URL ou par un simple lien web. Pour les supprimer, il faudra les contacter un à un pour tenter d’obtenir leur suppression.

Les 3 chiffres clés du droit à l’oubli à retenir :

[mk_highlight text= »60″ size=”25″ style= »default »] C’est le pourcentage des demandes qui concernent une atteinte à la vie privée, notamment issue des réseaux sociaux.

[mk_highlight text= »16″ style= »default »] C’est le nombre de jours en moyenne de traitement des demandes par Google, un délai considérablement réduit depuis les premiers mois.

[mk_highlight text= »70″ style= »default »] C’est le pourcentage de demandes rejetées par Google qui invoque généralement le droit à l’information pour refuser de désindexer les pages incriminées. Il s’agit souvent d’articles de presse sur une enquête, un jugement, une escroquerie, etc.

Pour conclure, si vous souhaiteriez vous aussi que Google retire de ses résultats de recherche des pages web qui nuisent à votre image, retenez que la procédure est désormais simple et rapide mais aléatoire. En effet, le géant américain n’apprécie pas de retirer des pages de ses résultats de recherche et avance très souvent le droit à l’information pour ne pas désindexer certaines pages.

Pour convaincre Google, assurez-vous bien que les pages concernées relèvent bien d’un dénigrement volontaire et sans fondement réel, journalistique, réglementaire ou judiciaire.

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Demander la suppression de résultat de recherche à Google

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